Marc Foujols : interview sur le marché immobilier
L’immobilier en ce moment….
C’est tendu, ça pourrait aller mieux, c’était tendu avant les élections mais là on a une période attentiste jusque début Juillet. On a également les Jeux Olympiques qui rendent les parisiens très réservés quant à leurs projets immobiliers.
Où êtes-vous implanté ?
On a quatre agences ; deux à Paris, et deux dans l’Oise. En ce moment ça marche mieux dans l’Oise, les clients recherchent des maisons et de belles propriétés à la campagne.
Vous faîtes également des châteaux me semble-t-il ?
Oui mais là on s’adresse davantage à une clientèle d’institutionnels qui cherchent des lieux uniques pour lancer des projets d’envergure commerciale. En ce moment, on a quatre cinq châteaux assez sympa en catalogue.
Vous défendez une forme d’art de vivre dans l’Oise, depuis plus de 30 ans vous vous êtes implanté dans la région. Vous pouvez nous parler de son évolution ?
Oui, Chantilly est une ville qui n’a fait que prendre en valeur depuis que j’y travaille. Elle est très bien gérée, il y a du patrimoine qui est préservé et mis en valeur. On a de beaux hébergements touristiques, dont un cinq étoiles qui ouvre bientôt. Je pense que la proximité avec l’aéroport a favorisé le développement de la région qui est habitée par une population qui défend un art de vivre. Les commerces de bouche sont excellents, il y a les golfs, le polo, et le rythme de vie y est des plus agréable.
Comment se porte le 16ème, votre arrondissement historique à Paris ?
C’est un quartier qui se porte bien. On a deux 16ème, le nord et le sud avec des clientèles très différentes, plutôt des étrangers pour le nord quand le sud est plutôt réservé à des familles qui recherchent un côté village. Il y a aussi d’autres arrondissements qui ont fait des percées fulgurantes comme le 9ème par exemple, mais aussi le 10ème ou le 11ème plus bourgeois bohème.
Vous êtes un des rares indépendants dans le secteur, vous devez faire face à des très gros groupes comme Barnes…
Oui on travaille avec eux et contre eux… (ndlr: rires) C’est vrai qu’on est une structure qui a volontairement gardé sa taille humaine. On n’a pas pour vocation de devenir une chaîne de franchisés, ce n’est pas dans l’ADN du service haut de gamme que je veux proposer avec mes agences.
Étant donné la conjoncture pensez-vous qu’il faille acheter ou vendre aujourd’hui ?
Les deux ! Si vous êtes déjà propriétaire la question ne se pose pas, vous allez bénéficier du marché baissier. Si vous êtes primo accédant, les taux ne sont pas trop haut, en négociant légèrement les prix vous pouvez rentrer sur le marché sans crainte.
